Types de personnalités et fonctionnement humain

Il y a quelques jours, une personne m’affirme que l’on ne peut pas savoir ce qui fait qu’une personne est en conflit. Elle me dit que l’on ne peut pas deviner quels sont les intérêts et les enjeux qui font le cœur de l’affrontement. Hé oui, le coeur ! 

Je viens vous confier une réflexion que je conduis depuis plus de 20 ans : toute personne est en recherche de satisfaction, d’harmonie et d’équilibre dans ses relations à elle-même, à autrui et au monde. Ces recherches sont naturelles et non-volontaires. Dans tous les cas, la démonstration de cette quête se vérifie par le fait de pouvoir dire à chacun : 

  • Ce que tu souhaites, recherches, aimerais, c’est être en harmonie avec toi-même, en équilibre relationnel avec les autres et d’une façon générale d’être satisfait. Mais comment fais-tu ?

Le SHE représente les trois lois du fonctionnement relationnel de toute personne. Ce fonctionnement est naturel. Il s’établit sans l’intervention de la conscience. Quand il émerge à la conscience, la personne peut en dire « je suis comme cela, c’est ma nature, ma manière de penser, ma manière de voir les choses, de les concevoir, ma personnalité… », sans avoir le moindre sentiment ou la moindre idée de pouvoir avoir prise sur ce fonctionnement ; en conséquence, le SHE est au cœur du fatalisme fonctionnel.

La «prise de conscience» ouvre des perspectives sur les aspects du « donner prise » et du « lâcher prise ». Alors, dans l’ordre : 

    1. donner prise (imaginez la main du 🙉  bloquée dans un tronc d’arbre parce qu’il a tenté d’attraper un fruit mais serrant la main dessus, il ne peut plus la ressortir.)
    2. prise de conscience => compréhension > avoir prise (à défait d’un réflexe qui lui ferait lâcher prise, si le singe n’a pas conscience que sa main repliée fait le blocage, il peut bien rester prisonnier … par lui-même !)
    3. lâcher prise : c’est en effet la conscience de l’implication que l’on a dans le mécanisme de la pensée et de l’action (relation à soi / relation au monde) qui ouvre une perspective d’action. Il s’agit de passer de la conscience passive à la conscience active… 

Vous avez déjà une partie du programme. Mais avançons encore…

L’œuf et l’omelette. Non, ce n’est pas d’omelette aux lardons dont je vais vous parler ici. Oui, vous savez ce qu’est un 🥚  et une omelette.

Parlons d’évidence : entre l’oeuf et l’omelette, il y a un processus de transformation. Laissez-vous surprendre : dire que l’omelette vient de l’œuf, que c’est la même chose, relève d’une continuité dans la pensée. Comment l’avez-vous appris ? Par l’observation ? Par une information qui vous a été transmise ? Par une déduction ? Dans l’un ou l’autre cas, cette continuité de la pensée procède de l’harmonisation : votre cerveau a établi un cheminement de connexion entre l’oeuf et l’omelette… et la poule ! Mais est-ce spontané ? Non. Soit vous avez observé le processus de transformation, soit on vous l’a dit et vous avez eu confiance, soit vous l’avez déduit en raison d’analogies ou d’autres formes de raisonnement.

Livre d'où vient le poisson panéL’harmonisation procède de cette manière ; c’est un point de départ dans la construction de votre pensée, de la manière dont les informations s’ordonnent en vous, se classent, se catégorisent : l’observation, la confiance et pour aller vite, la déduction. Parfois, des juxtapositions, des mélanges de ceci et de cela. Mais vous avez capté ? Il y a des choses que vous croyez qui pourrez bien ne pas tenir la route.

Vous avez peut-être fait l’expérience du 🐠  pané ? Si vous avez loupé ça, c’est que vous avez eu des personnes attentives à vous dire qu’il s’agit de poissons à « chair blanche et ferme qui n’ont pas beaucoup de goût » transformés (colin, cabillaud, merlu, aiglefin…)

Dans le même genre, vous avez peut-être entendu parler de la discussion autour d’un sondage concernant la croyance d’Américains concernant le lait chocolaté qui viendrait de vache marron. L’idée peut bien être saugrenue, quand on sait, mais elle s’explique par le phénomène d’harmonisation de l’information que réalise le cerveau. A ne pas y réfléchir, on peut bien se retrouver avec combien d’information de ce type ? Et tous les sujets peuvent être concernés : nourriture, croyances religieuses, idées préconçues sur la vie sociales, les étrangers, la vie extraterrestres, la vie politique, la légitimité de décision gestionnaire…

Tenez, allez vous être berné par cet  exemple ? Savez-vous pourquoi une poule traverse une route ? Allez, pensez-y… Répondez-vous… C’est fait ?

La réponse peut bien être heurtante. La réponse est la suivante : pour la poule, il n’y a pas de route, donc elle ne traverse pas la route.

La poule ne traverse la route que pour l’humain qui l’observe ou l’invente dans cette situation. Nous imaginons l’idée de route 🛣  dans sa continuité. La poule 🐓 n’en fait rien. Dans notre tête, notre pensée construit cette idée et la rend même acceptable dans son énoncé ; c’est une œuvre naturelle d’harmonisation. Des liens s’établissent, avec plus ou moins de précision, de justesse, et ainsi nous allons plus ou moins vite dans les associations d’idées, avec plus ou moins de pertinence.

Je vous propose une avancée dans les définitions.

L’harmonie relationnelle avec soi-même La recherche d’harmonie configure la légitimité de point de vue. Le fonctionnement naturel consiste dans une harmonisation spontanée des informations, quitte à créer des liens d’harmonisation. 

L’harmonisation en soi pallie au manque d’information et se fait au regard de l’ignorance. La recherche d’harmonie interne contribue à développer une conception de l’esthétique relationnelle , au sens d’être aligné avec soi-même, en cohérence, avec un sentiment de logique qui peut très n’avoir rien à voir avec la rigueur de la méthode. 

Voir aussi le système d ’interprétations et de jugements. Vous pouvez appliquer ici le doute rationnel.

Exemples : 

La recherche d’équilibre configure la légitimité d’action

Elle est située dans les relations à autrui et à tout ce qui est extérieur à soi. Les personnes peuvent être maladroites dans leur recherche d’équilibre. 

La recherche d’équilibre relationnel est un ensemble d’actions ou de non-actions combinées dans la perspective d’une utilité relationnelle. 

Voir aussi la dynamique contraignante et contributive. Vous pouvez appliquer ici le doute expérientiel.

Exemples : œil pour œil, dent pour dent ; Tables d’Hamurabi

La recherche de satisfaction configure la légitimité d’intention.

Elle est la conséquence des interactions entre l’équilibre relationnel et l’harmonie en soi. Les personnes peuvent être confusionnelles dans leur recherche de satisfaction et de l’agréable en relation. Elles peuvent attribuer aux autres la responsabilité de leur insatisfaction, de leur frustration, de leur mécontentement…

La recherche de satisfaction est génératrice de motivation. Chacun est en quête de mieux vivre, de satisfaction de ses aspirations. Elle est fondatrice de la bonne intention de chacun centrée sur soi.

Voir aussi les rapports de prêts d’intention et préméditation. Vous pouvez appliquer ici le doute émotionnel.

Exemple : le masochiste ne cherche pas à se faire du mal ; s’il voulait vraiment souffrir, il ne se ferait rien

Maintenant que vous avez ces clés, vous pouvez facilement suivre le contenu de cette vidéo offerte par Mediateur.tv la chaîne de la profession de médiateur.

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