Créée par l’UNESCO en 1995 pour sensibiliser l’opinion publique aux dangers de l’intolérance, la Journée Internationale de la Tolérance est une commémoration annuelle observée le 16 novembre de chaque année.
Et si c’était une idée dépassée, à réactualiser ? A l’époque de John Locke (1632-1704), auteur d’une Lettre sur la tolérance rédigé en 1686 (publication en 1689) et de Voltaire (1694-1778), auteur du Traité sur la tolérance, l’idée était pertinente. Les deux auteurs du mettait en évidence les fanatismes religieux et politiques qui n’ont d’ailleurs rien à envier à ceux d’aujourd’hui. Mais l’état de l’instruction a quand même évolué et quelques effets de Lumières sont passés par là.
Pour faire évoluer les conceptions, rien ne vaut d’augmenter l’exigence. La tolérance a des limites identiques à celles de l’acceptation. On parle d’ailleurs très bien des seuils de la tolérance et de l’acceptation. Une autre posture est celle de l’accueil. La tolérance est une posture fataliste, qui se combine avec la patience et la bienveillance, avec un zeste de gentillesse opportune, ouverte au constat qu’il faut bien accepter des oppositions, faire des compromis et se résigner faute de mieux. Tandis que l’accueil ouvre d’autres perspectives, celles de l’altérité, de l’inventivité, de la créativité, de l’innovation, de l’exigence en concertation en dépassant les idées contraignantes du raisonnable.
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